Des grosses pétoires ? Des explosions par dizaines ? Des méchants zigouillés par paquets de douze ? Des héros bodybuildés qui balancent des vannes entre deux chargeurs de M60 ? Bingo ! "The Expendables", le joujou fétiche de Stallone revient dans les salles pour un second volet encore plus explosif !
Plus énorme que jamais. Avec deux nouvelles stars au générique (JCVD et notre-dieu-vivant-à-nous-les-geeks, Chuck Norris himself) et des moyens revus à la hausse (donc, plus d'explosions et plus de bastos : yeah !!).
Pour assurer le spectacle, Sylvester Stallone cède la place de réalisateur à Simon West, réalisateur des "Ailes de l'enfer", du remake du "Flingueur" (avec Jason Statham à la place de Charles Bronson) et du premier "Tomb Raider". Bref, un amateur d'ambiances champêtres et bucoliques.
Je ne reviendrai pas sur les mérites et défauts de la franchise. Tout ou presque a été dit lors de la sortie du premier volet.
Certains (moi le premier), applaudissent à deux mains le projet, son fan-service de folie et son esprit 100% divertissant et auto-parodique avec en prime un hommage (sorte de chant du cygne) à l'époque aujourd'hui révolue des action-movies des années 80.
D'autres fustigent l'absence de scénario et l'aspect grotesque et vain de l'entreprise. Sans parler des tristes accidents qui ont émaillé le tournage.
Personnellement, j'avais adoré le premier film, bien fun et bourré d'humour, malgré quelques faiblesses et erreurs de choix (Jet Li sous-exploité, Statham trop mis en avant).
J'ai donc hâte de me rendre dans les salles obscures ce week-end pour retrouver Arnold, Sly, Dolph et tous les autres vieux bourrins, devenus des papys flingueurs malgré eux, jouant ouvertement la carte de l'auto-dérision et se moquant gentiment d'eux-mêmes, de leur vieillesse et de leur côté dépassé, avec une sincérité confondante. Pour preuve, cette réplique-culte de Schwarznegger, devant un vieil avion à hélices (autant dire, une antiquité) : "C'est nous qui devrions tous être dans un musée !" .
Pour moi, tout est dit dans cette phrase. C'est là que réside l'âme du film. Dans cette réunion mi-nostalgique, mi-amusée d'anciens combattants de "l'ère reaganienne", mis au placard par les CGI, 3D et autres effets spéciaux digitaux devenus les nouvelles références en matière de cinéma ("Avatar", le remake de "Total Recall", etc.).
"The Expendables 2", un film rebelle ? Oh oui, et pas qu'un peu !
A tous et à toutes...
... BON FILM !
POUR EN SAVOIR PLUS :
Vous pouvez lire les critiques positives du Nouvel Obs ICI et LA ou bien celle, très négative, de Première.
A lire également, in autre point de vue, ma fois assez intéressant, sur le cinéma d'action "à l'ancienne".