INTRODUCTION :
Voici un PNJ générique, destiné à être intégré dans n’importe quel univers médiéval-fantastique "classique" (elfes, nains, sorciers dragons, donjons, etc.). J’ai choisi ainsi de ne pas donner d’indications trop précises quand à la géographie. Libre à vous de l’intégrer dans le monde de votre choix.
Personnellement, j’ai mené plusieurs scénarios dans le Royaume d’Alarian et je l’y verrai bien. Alarian est un petit royaume, tout simple, subdivisé en plusieurs provinces, mais bien loin des continents gigantesques décrits dans la plupart des manuels de jeux existants. Paru pour la première fois dans le magazine Casus Belli ancienne formule, Alarian bénéficie d’un charme Vintage. C’est un univers contemporain de la première édition de AD&D et des autres jeux "méd-fan" de cette époque, tels Chivalry & Sorcery, ou encore Tunnels & Trolls. Il est donc adaptable sans aucunes difficultés avec la plupart des univers "classiques" existants (Dragonlance, Royaumes Oubliés, Warhammer, etc.)
Pour la petite histoire (j'ouvre une courte parenthèse), il faut préciser que par la suite, Casus Belli créa d’autres univers que je n’hésite pas à qualifier de classiques. Des petits bijoux comme "Laelith la cité sainte" (que j’adorerai voir réédité un jour) ou encore "Goferfinker", un étrange royaume cerné par des brumes magiques, patrie des énigmatiques Gnobelains (à ma connaissance, peut-être le premier univers ludique de fantasy à utiliser cet artifice narratif des "Brumes Magiques" servant de portails entre les mondes… Du moins, avec le module Ravenloft).
Sur ce, je vais laisser la place dès à présent au Sire Aedwynn de Falcogne, fils du baron de Falcogne, héritier et intendant des terres familiales.
A. AMAURY DE FALCOGNE, GUERRIER DANS L’AME, FIDELE SERVITEUR DU ROI ET BARON DES TERRES DE L’EST :
Aedwynn est le fils ainé du baron Amaury de Falcogne, qui fut autrefois un puissant guerrier au service du roi, guerroyant sans trêve pour son suzerain, menant l’ost royale à la bataille et ne ménageant ni sa peine, ni ses troupes. De ce passé guerrier, fait de bruit, de sang et de fureur (qu’il aime à nommer, en plaisantant, ses "années de labeur"), le "vieil" homme (il n’a que la cinquantaine passée mais ses nombreux excès ont prélevé un lourd tribut sur sa santé) a conservé de puissants appuis à la cour, maintes relations… Et de nombreuses blessures et cicatrices, qui se rappellent douloureusement à son souvenir.
Aujourd’hui, le baron est un homme aigri, fatigué et veuf. Chaque jour de sa vie, il lutte. Contre ses courbatures. Contre le temps qui passe. Et contre ses forces déclinantes. Il se donne ainsi sans compter, se jetant à corps perdu dans toutes sortes d’activités physiques : chasse à courre, au sanglier, fauconnerie, équitation. Quelques soubrettes lui tiennent lieu de maîtresses et lui permettent d’assouvir ses besoins, "d’aller au déduit" comme il le dit lui-même. Enfin, les plaisirs de la table sont autant d’occasions pour lui de se "jeter dans la bataille". Comprenez : de se ruer sur la nourriture et d'engloutir viandes, poissons et poulardes, accompagnées de généreuses rasades d’alcool !
Amaury donc, ne vit que pour se dépenser, repoussant les limites de sa fantastique endurance et déléguant la gérance de ses terres à ses fidèles intendants. Du moins a-t-il agi ainsi pendant plusieurs années...
B. AEDWYNN ? UN GESTIONNAIRE AVISE :
... Jusqu’à ce jour d’automne, gris et pluvieux, où il se rendit –enfin !- compte de la présence de son fils ainé aux côtés d’Enguerrand, son sénéchal. Etonné, notre baron, tout crotté et ruisselant après une journée de chasse particulièrement rude, réalisa que son fils n’était plus un spectateur passif, un jeune adolescent écoutant sagement les conseils et les ordres du vieil homme. Il était devenu au contraire un homme fait, autoritaire, efficace. Il avait grandi sans que son père ne s’en rende compte. Et il était devenu un intendant accompli, versé dans la gestion du fief familial. Presqu’un étranger, ainsi vêtu de noir, face à lui.
En tout cas, ses maistres l’avaient bien éduqué : Aedwynn s’avérait être un administrateur hors-pair ! L’économie, la politique, la stratégie, la gestion de la soldatesque du château, le recrutement (en de rares cas) de troupes mercenaires, la chasse aux monstres qui, immanquablement, faisaient des incursions sur les terres familiales, la surveillance des frontières. Il n’y avait aucun sujet sur lesquels Aedwynn aurait pu être pris en faute. A vrai dire, il semblait connaître la baronnie de son père mieux que ce dernier !
Pour le vieux guerrier, ce fut une réelle découverte. Et une satisfaction. Enfant, Aedwynn était plus un problème qu’autre chose. Ses disputes avec son frère cadet, Aedann, dégénéraient bien trop souvent en cruelles bagarres. En vindictes malsaines. Leur mère s’en inquiétait d’ailleurs et accusait carrément Aedwynn de vouloir tuer son cadet. Quelle absurdité ! Quelle folie était-ce là ! "Il fallait bien être femelle pour avoir de semblables pensées" s'exclamait-il alors !
Non, Amaury s’inquiétait d’avantage de voir son fils ainé dédaigner les arts de la guerre et préférer la compagnie des livres au maniement des épées (des activités dans lesquelles Aedann, au contraire, excellait). Mais il finit par faire confiance aux maistres chargés de l’éducation de ses fils. Après tout, l’étude semblait "adoucir" le caractère d’Aedwynn. Le "calmer". Et les conflits entre les deux frères cessaient dès lors qu’Aedwynn avait l’esprit occupé.
C. LA BRAISE SOUS LES CENDRES :
Hélas, hélas mes bons seigneurs ! Notre bon baron était bien loin de se douter de ce qui se tramait juste sous ses yeux !
Car Aedwynn est en vérité un fin politique, un homme calculateur, au cœur froid comme la pierre ! Son zèle, son énergie infatigable ne sont que l’expression visible de cette ambition sans bornes qui le ronge. De même, son dédain pour les choses martiales lui vient de sa conviction profonde que la Politique l’emporte sur toute autre activité humaine.
En clair, selon lui :
- "Les guerriers meurent sur les champs de bataille pour que les dirigeants puissent conserver tout leur pouvoir. Voilà la vraie hiérarchie du pouvoir ! Ceux qui commandent survivent tandis que ceux qui obéissent meurent pour leurs chefs".
- "S’inquiète-t-on du pion que l’on sacrifie durant une partie d’échec ? Non. Les pions importent peu. Seule la victoire compte ! Soldats. Civils. Tous ne sont que des pions".
La vérité (que seul Aedwynn –et donc vous, amis MJ- connaît en son for intérieur) est la suivante : la gestion du fief familial n’a rien d’une finalité en soi. Elle n’est qu’une étape nécessaire pour progresser. Ce que veut Aedwynn, c’est apprendre. Apprendre à gouverner. Apprendre à diriger. Apprendre à plier les choses à sa volonté.
Falcogne n’est à ses yeux que deux choses.
Tout d’abord, un "entraînement". Grace à la baronnie de son père, Aedwynn s’exerce. Donne des ordres. Choisit soigneusement ses hommes de main, entièrement dévoués. Intrigue. Manigance. Négocie des alliances, des traités commerciaux. Créé de toutes pièces son propre réseau d’influences. Bref, accumule de plus en plus de pouvoir. Tout cela en restant, en apparence, un fils exemplaire, entièrement dévoué à son père. Un intendant de tout premier ordre. Le successeur tout désigné du vieil Enguerrand qui est, lui aussi, bluffé par les apparences irréprochables du jeune homme.
Seconde chose : Falcogne est pour Aedwynn une excellente et précieuse future "base arrière". Tôt ou tard, son vieux père passera de vie à trépas. Et ce jour-là, Falcogne deviendra officiellement son fief. Sa retraite. Son refuge.
Point de parricide à l’horizon cependant. Aedwynn n’est aucunement pressé que ce jour arrive. Bien au contraire ! Pour l’instant, patiemment, précautionneusement, il a déjà noué maints contacts. Il entretient plusieurs correspondances. A eu l’occasion d’approcher des ducs, des barons, des diplomates issus de royaumes étrangers. Toujours dans le plus grand secret. Toujours avec la plus grande subtilité.
Tact et discrétion sont ses maîtres mots. A la vérité, Aedwynn est un intrigant accompli, d’ores et déjà prêt pour "de plus grands desseins". S’il n’est pas encore parti à la Cour, c’est de son plein gré, intentionnellement. Aedwynn sait que le temps joue en sa faveur. Il sait que son destin sera grandiose.
Et malheur à quiconque se trouvera sur son chemin !
(Ci-dessus: Aedwynn, vu par Sylvain Pongi. D'autres illustrations vous attendent sur son site web https://sylvain-pongi.blogspot.com/. Cher Sylvain, je ne te remercierai jamais assez pour ton concours et ton enthousiasme. Bravo !)
D. SON PROFIL TECHNIQUE (POUR SAVAGE WORLDS) :
D.1. SES CARACTERISTIQUES :
AGILITE : D6
ASTUCE : D10
ESPRIT : D8
FORCE : D4
VIGIEUR : D8
D.2. SES COMPETENCES :
Combat : D4
Intimider : D8
Connaissances – politique : D10
Connaissances – fief (gestion, économie, gouvernance) : D10
Connaissances – stratégie : D8
Perception : D8
Equitation : D4
Tirer : D4
Provoquer : D6
D.3. SES ATOUTS (EDGES) :
Alertness : bonus de +2 à tous ses jets de perception
Command
Connections : Cour royale
Connections : Guildes marchandes
Noble (atout gratuit). A noter qu’en tant que fils ainé, Aedwynn est l’héritier légitime de tous les biens et possessions de son père.
Scholar : + 2 à deux compétences de connaissance (Politique et Stratégie)
Strong Willed : +2 aux jets de "Taunt" (sarcasmes) et de "Intimidate" ; +2 pour résister aux tests de volonté.
D.4. SES DEFAUTS (HINDRANCES) :
Arrogant (majeur) : j’ai choisi ce défaut pour refléter l’absence totale de considération qu’éprouve Aedwynn pour ses contemporains. Son cœur est totalement fermé à des notions telles que l’amitié, l’amour ou encore la compassion. Sa vision terriblement pessimiste de l’âme humaine lui interdit d’avoir de tels sentiments, qui ne peuvent que le mener à sa perte selon lui. Détail très important : si Aedwynn méprise les autres, il sait aussi fort bien le dissimuler. C’est un fin politique, n’oubliez pas. Donc, un acteur né (tiens, j’aurais peut-être du rajouter une compétence "acting" ? A vous de voir, mais je pense que "Connaissances – politique" devrait suffire).
Quirk (mineur) : Aedwynn souffre d’une pathologie certes mineure mais néanmoins suffisamment important pour que l’on en parle présentement : il haït son frère. Totalement. Il le méprise et se réjouirait volontiers de sa mort. Aedann est à ses yeux un rival qui lui a ravi l’affection de ses parents. Un insupportable imbécile vertueux et candide. Un benêt qui ne jure que par les mêlées d’armes et les tournois ; qui ne rêve que de gloire facile. Un gros bras sans cervelles. Un bellâtre dont la beauté séduit les "ribaudes" (toute femme qui éprouve des sentiments pour Aedann devient, aux yeux d’Aedwynn, une catin, une souillon, une moins que rien).
Bref, il n’y a rien à faire. "L’ombre de son frère lui fait de l’ombre" ! Aedwynn ne supporte pas son cadet et l’a toujours traité en souffre-douleur. Tout au plus est-il parvenu à juguler sa haine d’enfance.
Aujourd’hui, Aedwynn déteste toujours Aedann, mais "cordialement". Il n’a plus forcément des envies de meurtre sanglant en sa présence. En revanche, il saisira toujours la moindre occasion de lui nuire. Evidemment, vous l’avez bien compris, cette mésestime est totalement irrationnelle et pourrait vite tourner à l’obsession si son frère venait à lui porter préjudice (un malheur que l’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi).
Vengeful (mineur) : malheur à quiconque s’opposerait à ses projets. Aedwynn saura attendre son heure. "La vengeance ? C’est comme les bons vins. Ce sont les plus vieux qui ont la meilleure saveur".
D.5. SES POSSESSIONS :
Faut-il vraiment les détailler ?
Aedwynn est quasiment le maître de Falcogne, même s’il s’obstine à préserver les apparences. La baronnie de son père est fort giboyeuse, riche, et dispose de maintes richesses. Aedwynn dispose de suffisamment d’or et d’hommes pour représenter déjà, une menace sérieuse pour toute troupe d’aventuriers (mais le meilleur est à venir : lisez les conseils d’utilisation un peu plus bas).
E. SON APPARENCE PHYSIQUE :
De taille moyenne, élancé et bien bâti, plutôt bel homme, Aedwynn frappe les esprits par son apparence austère, son maintien impeccable, son attitude distante, impériale, sa voix grave, aux intonations subtiles. Enfin, par l’absence d’émotions qu’il affiche en toutes occasions.
Les cheveux bruns, les yeux d’un noir profond, il aime à se vêtir de sombre, ce qui renforce cette impression de sévérité et d’autorité qu’il dégage naturellement.
Un détail important à relever est le soin tout particulier qu’il met à jouer son rôle. Aedwynn est constamment en représentation. Il est "Le fils modèle". "L’intendant irréprochable". "Le chef écouté de ses subalternes", "L’homme providentiel", etc. C’est un fin psychologue et quelqu’un qui a compris l’importance cruciale de l’apparence. En un sens, on peut dire d’Aedwynn, tout anachronisme mis à part, qu’il est un propagandiste avant l’heure.
F. QUELQUES CONSEILS :
1. Ma principale inspiration pour Amaury de Falcogne, le père d’Aedwynn et Aedann, fut le personnage de Robert Baratheon, le roi des Sept Couronnes, décrit dans les premiers tomes du roman fleuve de Georges Martin, le Trône de Fer. Si vous n’avez pas encore lu ce joyau, je ne saurai trop vous le recommander. Martin est un romancier de génie, qui manie à la perfection toutes les ficelles de la narration feuilletonnesque (multiples personnages, intrigues à tiroirs, rebondissements haletants et cliffhangers judicieusement placés) et qui écrit avec talent. Ses descriptions sont vivantes, évocatrices, pleines de détails et restituent à merveille une ambiance médiévale bluffante. On a régulièrement l’impression de lire, non pas un roman de Fantasy mais bien plutôt un récit historique, prenant place dans notre Europe Féodale et non dans un univers imaginaire. Un tour de force qui en dit long, selon moi, sur ces qualités d’écrivain.
2. COMMENT JOUER AEDWYNN ?
Amis MJ, Aedwynn, tel que je le conçois, est un formidable "Grand Méchant" en devenir. Au moment où j’écris ces quelques lignes, Aedwynn n’est "que" l’intendant de la baronnie de Falcogne (Enguerrand, devenu trop vieux, n’a conservé le titre que pour des raisons honorifiques). C’est un fief qu’il administre avec la plus grande fermeté. Avec une poigne de fer mais aussi avec rigueur et honnêteté (surprenant, non ?).
A vrai dire, n’en faites surtout pas un banal tyran ! Un vulgaire seigneur "loyal mauvais" qui pendrait ses paysans aux branches des arbres et que les PJ iraient gaillardement occire. Ce serait du gâchis. Aedwynn est bien plus intéressant en personnage à l’influence grandissante. Imaginez-le plutôt en futur Grand du Royaume et faites des personnages joueurs les témoins de son irrésistible et condamnable ascension.
Voici ce que je vous propose : faites de lui un allié de choix pour vos PJ. Un employeur capable de reconnaître leurs mérites (s’ils survivent aux missions qu’il leur confiera, toujours via un intermédiaire !).Une relation qui saura se montrer utile et qu’ils seront bien contents d’appeler à la rescousse lorsque les choses iront mal pour eux. Après tout, ce sont des PJ, non ? Se mettre dans le pétrin est la moindre des choses que l’on peut attendre d’eux !
Faites d’Aedwynn leur commanditaire. Celui qui, à bas niveau, les enverra chasser des monstres errants sur ses terres. Ou bien les jettera dans un traquenard, afin de démasquer des traîtres (par exemple, des marchands véreux, associés à des brigands de grand chemin). A haut niveau, Aedwynn aura pu apprécier les ressources des personnages et pourra leur proposer des missions plus délicates : à la cour du roi, auprès de diplomates étrangers, etc. Mais attention, rien d’illégal (ou alors, il saura brouiller les pistes pour qu’on ne puisse jamais remonter jusqu’à lui). N’oubliez jamais : Aedwynn est bien trop subtil pour confier à des "soudards balourds et sans finesse" ce genre de missions.
Dans une certaine mesure, Aedwynn peut faire preuve d’une certaine honnêteté. S’il est intransigeant avec les autres, il l’est aussi avec lui-même.
Enfin, concernant son évolution, rien ne serait plus délectable que de le voir croître en influence (et en toute impunité !), devenir un pair du royaume, la "main" du Roi (amis du Trône de Fer, ce clin d’œil est pour vous) et surtout qu’il passe, aux yeux de la populace pour quelqu’un de formidable. Le "sauveur du pays" en temps de crise. Le genre d’individus en l’honneur duquel on organiserait des fêtes, on dresserait des statues, et dont les bardes chanteraient ses louanges. Vous voyez le tableau ?
3. Voici un exemple (synopsis pour PJ de niveau 6-9) : imaginons qu’une invasion orque ravage le royaume. Aedwynn, devenu gouverneur, est en charge de la forteresse de Karlströmm, assiégée par la horde monstrueuse. Impitoyable, notre gouverneur finit par chasser tous les civils réfugiés dans la forteresse car ce sont "autant de bouches inutiles à nourrir". Vos PJ, soldats à Karlströmm, assisteront alors, impuissants, au massacre des civils par les Orks. Horrible ? Oui, je sais, mais le pire, c’est que cette mesure s’avérera efficace, permettant aux soldats de tenir le siège un mois de plus jusqu’à l’arrivée des renforts qui balaieront les orcs. Pour avoir "sauvé" Karlströmm, Aedwynn sera ensuite élevé au rang de duc ou de Pair du royaume par le Roi (ou l’empereur) en personne. Enfin, cinq années plus tard, vos PJ, vétérans, assisteront aux célébrations fastueuses de la "Victoire de Karlströmm", le jour "où un homme, seul, s’est dressé contre la menace des immondes Peaux-Vertes" et a "sauvé l’Empire".
Si vous tournez suffisamment bien votre scénario, vous pouvez ainsi développer toute une thématique avec d’un côté une histoire officielle, tissée de mensonges et de propagande. Et de l’autre côté, une histoire réelle, dont vos PJ seront à la fois les acteurs et les témoins.
C’est en tout cas tout le mal que je vous souhaite, amis MJ.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter...
... Bons jeux et bonne chance !
PS : prochainement, vous découvrirez le frère cadet d'Aedwynn, Aedann de falcogne. Stay tuned !